L’Apostrophe est le seul magazine étudiant d'information internationale au Québec. Entièrement rédigé par les étudiants en première année et dirigé par les étudiants en deuxième année du programme de journalisme de l'Université du Québec à Montréal, il existe depuis plus de vingt ans.
Deux fois par année, l'équipe de direction de L'Apostrophe se penche sur un thème en proposant des sujets reliés à celui-ci concernant cinq sphères de la société: la politique internationale, les questions sociales, la culture, la science et le sport. De plus, l'équipe multimédia présente à chaque édition un reportage vidéo s'attaquant à la thématique, sous la forme d'une capsule vidéo ou de baladodiffusion.
L’Apostrophe, c’est là où l’information va au-delà des frontières, où les générations se transmettent leurs repères et où les solutions sont mises en lumière.
L’Apostrophe, c’est là où les avancées et les reculs se connectent, où les réflexions priment sur la vitesse et où les conversations progressent.
L’Apostrophe, c’est là où brillent les différences, où le nous et le vous ne sont pas synonymes de dissonance et où les opposés militent pour de la reconnaissance.
L’Apostrophe, c’est là où les histoires se rencontrent, où les enjeux sociaux s’entrechoquent, où les cultures s’unissent. Le journalisme est à la confluence entre l’information d’ici et d’ailleurs.
Comment trouver une juste balance entre annoncer les bonnes nouvelles et dénoncer les injustices, entre aller à la rencontre des populations oubliées et de celles qui ont déjà assez ressassé leur souffrance?
Fuir ou affronter? Entre résignation et contestation, le choix devient facile, car devant l’immensité des inégalités s’impose un besoin d’affronter, de résister.
Héritage, c’est pour nous une prise de conscience sur la manière dont nous souhaitons voir la société de demain : une société où les histoires sont racontées franchement, où les émotions sont ressenties pleinement et où l’amour est exprimé fièrement.
Choisir d’écrire sur l’information internationale, c’est accepter de se confronter à l’inconnu, à l’altérité et à la différence. C’est sortir de sa zone de confort, aller à la rencontre de l’Autre et trouver un moyen de raconter pour créer un sens, pour partager et étoffer notre histoire commune.
Depuis près d’un an, nous vivons reclus et recluses, avec l’impression que le monde s’est arrêté de tourner et dans l’attente que quelque chose « se passe ». Une période transitoire qui s’étire. Un dur moment à passer qui, comme nous le rappellent les dirigeants et dirigeantes de ce monde, sera porteur de changement. Mais le remâchage administratif et bureaucratique prend du temps. Le moment est venu de prendre une pause pour repenser notre société, nous dit-on, alors que l’impatience est palpable.
Le mot aspérité provient du latin Asperitas qui signifie gravité, férocité, rugosité. L’année 2020, traversée par la pandémie de la COVID-19, mais aussi par d’autres mouvements tels que le Black Lives Matter et les élections américaines, semble avoir approfondi des tranchées partout sur la planète. Les inégalités, tout comme les failles de certains de nos systèmes, ont été exposées au grand jour. Un retournement brusque, inattendu, souvent anxiogène, toujours déstabilisant.
Dans un monde où les éléments de différence sont si nombreux, la discorde est inévitable. Dans un climat d’affrontements idéologiques, de confrontations physiques ou médiatiques, le Peace and Love absolu est utopique, révolu. Mais qu’est-ce que la discorde si ce n’est pas un dialogue de sourds ou un refus de se projeter plus loin que ses propres intérêts?
La « Projection », thème de cette édition, est un terme représentatif du mandat de L’Apostrophe cette année; un mandat au cours duquel nous peaufinons son identité et le projetons dans l’avenir.
Cette année, L’Apostrophe a choisi d’affirmer sa position en tant que média d’information internationale et de pousser ses questionnements plus loin. La quête du dialogue est un enjeu qui transcende le Québec ; il s’agit d’un enjeu mondial et humain. Du Québec au Nunavik, en passant par la France, l’Ukraine, Israël, le Zimbabwe ou les Îles Salomons, elle est essentielle au bon fonctionnement de toutes sociétés.